Texte publié dans le numéro 56 de Médium, à paraître en juillet 2018.
Conclusion : tant que vous serez certain que le texte que vous êtes en train de lire a été rédigé par un humain, il y a de fortes chances que vous soyez encore dans la situation de l’utilisateur qui nourrit l’apprentissage de l’algorithme par émission de données d’usage. Mais si à la lecture d’un propos vous n’éliminez plus l’hypothèse qu’il s’agit peut-être là d’un texte produit par une machine, alors peu importe que l’IA soit dite « faible » ou « forte », elle existera bel et bien.
Et dans ce cas, pourquoi la machine, objet du test de Turing, n’en deviendrait-elle pas le sujet ? Si le lecteur de cet article est une machine, saura-t-elle percer à jour son auteur, homme ou machine ?