Imagine there’s no countries, (…) I hope some day you’ll join us… (John Lennon, Imagine)
On savait déjà que la créativité institutionnelle de l’eurocratie ne connaissait pas de limite, étant sans frontières : voir ce qu’en dit Jean Quatremer, européen toujours convaincu, dans son dernier ouvrage, Les Salauds de l’Europe (il a osé !). Les salauds, ce sont « les États, les maîtres de l’Union, qui ont trahi le rêve des pères fondateurs et les démagogues qui essayent de faire croire qu’un retour vers le passé résoudrait tous les problèmes » – bref, tous des salauds, à l’exception peut-être de l’auteur et des pères fondateurs, mais eux sont morts, et dans leur lit, ça manque un peu de panache.